Abandon du tabagisme
Les gens sont plus susceptibles de cesser de fumer si un professionnel le leur conseille. Serez-vous ce professionnel?
Comme l’usage du tabac est le facteur de risque le plus important de la maladie pulmonaire obstructive chronique et du cancer pulmonaire (OPIQ, 2005) et que les inhalothérapeutes interagissent fréquemment auprès de patients fumeurs (ou de leurs proches), il convient donc que les inhalothérapeutes abordent le sujet du tabagisme avec eux. Selon l’objet de la rencontre et le temps disponible, l’intervention sera minimale (< 3 minutes), brève (3 à 10 minutes) ou complète (> 10 minutes). |
L’intervention minimale est à la portée de tous les inhalothérapeutes cliniciens.
À titre d’exemple, non limitatif et modulable selon le contexte et la clientèle. ► Cliquer sur les liens ci-dessous pour visionner des mini clips
► Consulter un exemple d’intervention minimale (50 Ko) ► Consulter notre liste de lecture Exemples d’intervention minimale en abandon du tabagisme RESSOURCES UTILES |
Voyons les faits !
Lorsque le sujet du tabagisme est abordé par le professionnel de la santé, cela mène le fumeur à amorcer une réflexion sur une démarche de renoncement et, éventuellement, à décider de cesser de fumer. Il s’agit d’une intervention préventive utile en santé publique (Gouvernement du Québec, 2013). Le tabagisme est un facteur de risque bien connu des maladies cardiovasculaires, de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et de plusieurs cancers. Il n’y a pas de seuil sécuritaire pour la cigarette et même l’exposition à la fumée secondaire est associée à un risque cardiovasculaire, pulmonaire et néoplasique (FMOQ, 2015). La dynamique du renoncement au tabac est complexe. La route vers la cessation tabagique peut être longue pour tous ceux qui font usage du tabac, à un moment ou à un autre de leur vie. De même, plusieurs tentatives peuvent être nécessaires avant qu’une personne parvienne (ou non) à cesser de fumer pour de bon (Statistique Canada, 2013). Plus la durée de la rencontre est longue, plus l’efficacité au renoncement du tabagisme augmente (Fiore et collab., 2008, cité dans Gouvernement du Québec, 2013). |
Le saviez-vous? |
PA = (nombre de cigarettes fumées par jour ÷ 20*) X nombre d’années de tabagisme. Par exemple : • 20 cigarettes/jour pendant 20 ans = 20 paquets-années * Considérant qu’un paquet contient 20 cigarettes Note |
Parlons-en!
- Revue l’inhalo : Cessation tabagique : ensemble, passons à l’action ! (janvier 2017) :
► Quelques trois minutes pour changer une vie ! (730 Ko)
► Festoyer sans fumée ! (412 Ko)
► Rappel sur la Loi concernant la lutte contre le tabagisme (147 Ko)
► La cigarette électronique : à recommander ou à déconseiller ? (230 Ko)
► Ensemble, passons à l’action ! (185 Ko)
- Voyez ce qu’ont répondu les inhalothérapeutes cliniciens aux sondages relativement :
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- aux habitudes d’intervention (minimale ou brève) en abandon du tabagisme (OPIQ, 2017) (997 Ko)
- à l’outil clinique «L’inhalothérapeute intervient auprès de ses patients fumeurs (OPIQ-INSPQ, 2007) (989 Ko)
- à la formation «OPIQ-310 Intervenir auprès de vos patients fumeurs : le rôle des inhalothérapeutes» (Campus OPIQ, 2010) (79 Ko)
- Énoncé de position : La tabagisme, un fléau de santé publique. Des professionnels de la santé engagés (INSPQ, 2012) (79 Ko)
- Publication : Regard sur un partenariat fructueux – Cinq ordres professionnels et l’Institut national de santé publique du Québec engagés dans la lutte contre le tabagisme (INSPQ, 2011) (1326 Ko)
- Revue l’inhalo : L’inhalothérapeute et le tabac : comment quelques minutes peuvent sauver des vies (mars 2005) (1124 Ko)
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