Le renoncement aux produits de vapotage | Recommandations aux inhalothérapeutes qui rencontrent des gens souhaitant renoncer à la cigarette électronique.
Récemment, certains professionnels de la santé du Québec ont rapporté rencontrer des gens souhaitant renoncer à la cigarette électronique. Ce sont des jeunes et des personnes aux prises avec une dépendance, mais qui ne consomment pas de tabac, ainsi que des fumeurs et fumeuses qui recourent au vapotage pour cesser de fumer. Ces cliniciens et cliniciennes s’interrogeaient sur l’approche préconisée pour favoriser une démarche couronnée de succès.
L’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) et l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) se questionnaient quant aux recommandations à formuler à l’intention de leurs membres habilité(e)s à prescrire la thérapie de remplacement de la nicotine (TRN) aux personnes désireuses d’abandonner le vapotage.
En réponse à ces interrogations, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a fait paraitre un état de la situation sur le renoncement aux produits de vapotage selon les données actuellement disponibles.
👉 Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage (INSPQ, 14 avril 2021)
L’OPIQ remercie l’INSPQ de lui avoir permis de collaborer à cette revue des connaissances.
Concurremment, la Société canadienne de pédiatrie (SCP) publiait aussi le 14 avril, La protection des enfants et des adolescents contre les risques du vapotage. Ce document de principe aborde, notamment, des questions d’évaluation pour les jeunes qui déclarent utiliser un produit ou un dispositif de vapotage, ainsi que les traitements de remplacement de la nicotine destinés à l’abandon du vapotage. La SCP propose également un outil clinique aux professionnels et une entrevue avec docteur Nicholas Chadi, pédiatre spécialisé en médecine de l’adolescence et en toxicomanie pédiatrique au CHU Sainte-Justine.